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Dernière mise à jour : 2 déc.


«Combien tu charges de l'heure?»

Je crois qu'on a un métier qui n'est pas chronométrable... On n'en parle pas assez, et pourtant, on le sait.


Même après presque 10 ans de pratique en Solopreneure, cette question revient tout le temps. Et même si j'en comprends le réflexe naturel et l'importance, je ne m’y habituerai jamais.


Aujourd’hui, j’ai envie de parler au nom des graphistes autonomes qui pourront s’y reconnaître ou mieux, reconnaître sa valeur (entoucas, je l’espère!). Sans tomber dans le drama ou la complexité, j’espère trouver les bons mots pour que le plus de gens possible comprennent notre réalité.


Je ne suis pas la première — ni la dernière — à tenter l’expérience… Mais mon élan est assez fort pour au moins essayer de démontrer que ce n’est pas uniquement le chrono qu’on charge au client, mais notre cerveau. Sans compter l'énergie, l’instinct et la capacité de comprendre un besoin abstrait en résultat concret pour un expérience client agréable, concluant et inoubliable : Ça se paie, ça.


Comme d'autre, on a un métier qui touche à la création, pas à l'exécution (même si parfois on ne s'en sort pas). Je prends une bonne inspiration… et j’y vais. ✍️


Petite parenthèse confidentielle : voir un chronomètre rouler sous mes yeux me mettait sous pression, me donnait des boutons et brimait ma concentration. Depuis que je pratique les forfaits de valeurs, mon cerveau respire et m’aide à penser… pour mieux créer.

Tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac
Tic-tac-tic-tac-tic-tac-tic-tac

Combien un graphiste charge de l'heure ?

C’est une grande question

légitime… et honnêtement, c’est l’une des plus difficiles à répondre dans notre métier, surtout quand on est solopreneur (débutant ou pas). Pourquoi ? Parce qu’on touche à la fois au créatif et parfois à l’exécutif. Mais ce n’est pas tout : derrière chaque projet, il y a notre énergie, notre vie, nos frais d’entreprise, nos responsabilités… et tout ce qui n’apparaît jamais sur une facture.


Drette en partant, non seulement le client oublie que nous sommes humains, mais aussi que nous ne sommes pas sous une hiérarchie d'agence. Le graphiste aussi, l'oublie. J'étais là dedans avant.


En agence, j'étais payée 22$/h. Quand je me suis lancée à mon compte, j’ai eu la pensée magique :

«Wow ! Si je facture 55$ de l’heure, je vais être riche !»

Fantastique… mais complètement naïvs et irréaliste. Si je vous le dit, c'est parce que je l'ai fait et j'ai comprise. 🙃


J'ai aussi katché la croyance des clients qui pensent qu'un travailleur autonome est économique... Oui, pis non.


Pour comprendre la nuance, j'ai du calculer «réellement» mon taux horaire. Pour cela, j'ai eu besoin de m’asseoir et de réfléchir à plein d’éléments fixes.


Quand on est salarié, on ne connait pas le tarif de l'employeur car on se concentre sur notre tâche de basse : on fait du gravizme ! Mais en background, il y a tout le reste qui devient notre rôle une fois en solo et ça, on le réalise sur le terrain. 🤓


Aussi : vacances, jours fériés, journées de maladie, semaine de relâche (pour les familles), imprévus, formations, assurances, dépenses… tout cela est inclus dans le «package deal» d'embauche. Mais à ton compte, c’est toi qui es responsable, à moins que tu décides de ne pas avoir de vie. Oui, le casse tête, je sais. Mais sois en juste conscient en premier temps, après on verra.


Ces éléments fixes, le temps non facturable, les taxes et ton coût réel de ton train de vie doivent tous être pris en compte pour établir un taux horaire réaliste et tout ça, on dirait que tout le monde s'en fou.


La créativité ne se chronomètre pas.

En plus de ça, avant même de parler d’un taux horaire, il faut comprendre qu’estimer le temps d’un mandat créatif est presque impossible à l’avance. On a beau me faire croire que ça me prendra 2 heures pour faire une p'tite annonce simple, et bien moi, je ne peux pas prévoir si mon inspiration sera s'ua coche sur commande. Ça aussi, c'est une autre affaire à respecter. 😄


Tsé, en tant que cliente moi-même ailleurs, je sais que c’est une question naturelle à poser. Mais en tant que designer graphique, on sait que chaque projet est unique : on ne peut pas savoir d’avance combien d’heures exactement il faudra pour réfléchir, chercher, développer, explorer, tester et ajuster avant même d’arriver au bon résultat.


Pour l'amour du Saint ciel, comment veux-tu qu'on sache ça d'avance ? 😅 Calmons-nous. Ça ne s'appel pas un estimé pour rien...

Tout ça pour dire que, dans un domaine créatif, pas mal tout repose sur l’idée — ce petit moment de «jus de cerveau 💦🧠» qu’on ne peut pas justifier et chronométrer est bel et bien présente et importante dans chaque projet que je touche, jobinette ou pas. Ce n’est pas juste le chrono que je charge au client, c’est aussi mon cerveau, mon instinct et ma capacité de comprendre un besoin abstrait en résultat concret, plus (+) mon énergie et tout l'amour que je met dans chacun des mandats.


Prenons un exemple : la création d’un logo ou d’une signature graphique. J'aime prendre le temps. J'aime entrer dans une démarche complète de recherche, d’analyse, de stratégie et de création. Surtout si je veut aller de l'avant avec ma vision bien précise, parce que j'y crois.


Le temps, c’est une chose… la créativité, l'énergie, l’expérience client et le résultat, ça, c’est ce qui donne réellement de la valeur à ce que je crée.

Parfois, j’ai une idée de génie en 5 minutes… je passe 10 heures à la concrétiser et elle pète des scores. D’autres fois, je peux passer 15 heures à chercher la bonne direction avant de tout simplifier en 8. Et parfois encore, il faut tester, se tromper, recommencer — parce que c’est souvent là que la vraie idée émerge. Tout ça, c'est normal . . . mais mon Dieu que c'est compliqué à justifier ! I know


Bref, le design, ce n’est pas qu’une question de temps : c’est une question de qualité, d'énergie, de vision, de réflexion, de justesse et d’intuition. De là, sa vraie valeur unique et pas seulement un taux horaire.


Chères graphistes, faites-vous confiance : nous n’avons pas à avoir de prix fixe pour tout. Ce n’est pas parce que nous voulons coûter cher… Mais parce que le client loue notre cerveau, pas un chronomètre.

Le chronomètre est logique ailleurs, mais encore.

Bon, ok. Je vous ai parlé du volet créatif, mais il arrive qu’on nous confie aussi des petites jobinettes coquettes ! Il y a de la place pour chaque projet, qu’il soit créatif ou non. C’est donc là que le chronomètre devient plus facile (et logique) à gérer… Mais est-ce que sa valeur est autant justifiable à la qualité du service client ? Pas tant.


On ne s’en sort pas hen ? haha !


Personnellement, peu importe que ce soit créatif ou pas, je m’accorde un frais fixe d’opération et de gestion — le même pour tous, parce que pour ma part, il y a toujours un minimum de fond, d'intention, de préparation, de communication et d’administration, peu importe la taille du mandat.


C’est pour cette raison que le chronomètre démarre automatiquement à X heures (frais fixe d’opération et de gestion). C’est un peu comme un taxi : même si vous n’êtes pas encore monté à bord, le moteur tourne déjà. 🚕



Peace

Je pratique les forfaits valeurs*.

Petit secret entre nous : le client n’a pas besoin de tout savoir sur ton tarif. Ce qu’il peut mieux comprendre, s'il est sérieux, c’est le résultat et l’expérience que tu vas lui faire vivre. C’est là que naît la confiance : une bonne relation d'affaire durable.

Avec le temps, j'ai appris à mettre le focus sur la qualité, pas sur le prix. Cela dit, j'ai appris à être convaincante sans même parler de prix. Je sais que c'est insultant de répondre à une question par une question, mais quand on me demande combien ça coûte (en parlant, entre autre, de mon jus de cerveau 🧠✨), je contourne le sujet en me positionnant dans mon rôle de créatrice professionnelle : Pourquoi avez-vous besoin de moi ? Pas pour un dépliant, pas pour un logo, ni pour une habillage de voiture ou pour exécuter, mais pour se démarquer. C'est pour ça que je veux être là, pour faire du beau. 💘


Donc ma réponse rapide est simple : Je fonctionne sous forfait. Prenons rendez-vous et jasons de votre projet. Pour mes services en conception, je peux vous monter un forfait selon votre budget, et vous suggérer une seconde option selon ma vision. J'ai déjà pleins d'idées. Jasons-en !


Je t’entends déjà me dire : « Ok Christine, mais comment tu t’y prends pour bâtir tes forfaits ? »

En gros, avec les années, j’ai touché à plusieurs types de projets, ce qui m’a permis d’établir une moyenne que j’ajuste au besoin. Par ailleurs, mon taux horaire de base me sert encore parfois de référence, mais j’ai développé une logique derrière chaque phase d’un projet, avec une fourchette de prix différente selon la valeur de chaque étape.

Voici un aperçu de mon calculage : FORFAIT OUT OF THE BOX : VALEUR$ → FRAIS FIXE D'OPÉRATION, DE GESTION & D'ADMINISTRATION : $$$ La dedans, c'est tout ce qui est figé, peu importe le mandat.


→ PHASE 1 : $$$$ et +

DIR. ARTISTIQUE, RECHERCHE & CONCEPTION ($$$/h) La dedans, c'est la job de jus de cerveau ; la racine du projet.


→ PHASE 2 : $$$ et + 

ADAPTATION ET RÉPARTITION DE L'UNIVERS GRAPHIQUE ($$/h) La dedans, c'est la suite ! La job que tu peux même déléguer à un autre graphiste, avec un Guide graphique comme base, si tu t'es rendu jusque là !


→ PHASE 3 :

En sus, si applicable et sur demande La dedans, c'est toutes les frais surprises. Les ajouts, les fichiers sources, etc.


Bye là !

C’est gratuit, pour aujourd’hui 😂


*Forfaits valeurs : auparavant nommé Devis convaincant. D'ailleurs, je sonde à savoir qui ici aimerait participer à un Atelier approfondis de comment bâtir un forfait de valeur? Dis-moi en commentaire.

En conclusion

Bref… Je ne dis à personne quoi faire, mais pour ma part, pratiquer avec des forfaits fonctionne bien. La prochaine fois que tu reçois un «Combien tu charges de l'heure?», fais-toi un sandwich au jambon, assied-toi et médite sur la qualité versus la quantité. Crois en ta valeur et décris-le en mots, pas en prix !


En attendant, je t'invite à visiter le site des Graphistes Out of the Box pour ne pas manquer la prochaine cohorte de La Transition : Le seul et unique programme en ligne dédié aux graphistes autonomes. Des mises-à-jours sont en cours...


De plus, n'hésite pas à me laisser un commentaire et me suivre sur les réseaux sociaux pour continuer la vague des Graphistes Out of the Box !


Cri, xx


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Dernière mise à jour : 23 sept.

5 questions qui me sauvent de dire oui aux mauvais mandats

« Ouf. Trop cher. Merci quand même. »

Ma réaction : Eh boy hen ! 😂


Honnêtement, faut que je sois vraiment de bonne humeur pour répondre à ça. Parce que ma première réaction, c’est de rire (oui, ça me fait RIRE). Après mon bon riage, c’est soit une grimace ou un roulage de yeux qui s'ensuit 🙄… et là je me demande : Bon, je réponds quoi à ça ?


Le retour d'un devis de... graphiste : Grimace
Le retour d'un devis de... graphiste : Grimace


La vérité ? 

Je n’ai plus l’énergie pour remettre en question mes prix. Depuis le temps que je fais des devis, je connais ma valeur. Je ne crois plus à la « pensée magique » du genre : si je baisse mon prix, une licorne va apparaître pis je vais avoir tout plein de clients heureux 🦄. Non. Fini ça.


Mais bon, comme je suis (presque) tout le temps de bonne humeur, je finis quand même par répondre. Ma réponse courte ressemble souvent à quekchose comme :

« Pas de problème, merci d’avoir répondu ! Je vous souhaite une belle journée. »

Je suis si gentille... même si ça m'tente pas tant de l'être tout le temps, j'aime me rappeler que je suis moi-même une cliente quelque part et j’ai déjà (souvent) répondu la même chose à un électricien ou même à la coiffeuse du coin... C’est peut-être le Karma. 😂


CA T'APPRENDRA CRICRI, DE CHIÂLER !


Mais bon, comme je disais, quand je suis vraiment de bonne humeur (ou juste bin curieuse), je sens parfois que ça vaut la peine de pousser la réflexion, alors je me lève me faire un sandwich au jambon et, à mon retour je joue à l'école avec ces 5 questions clés à choix multiples, tu me diras si ça te parle !


  1. Est-ce que le projet me tente ?

    • A) Comme bouche-trou. Ça peut dépanner...

    • B) Pas tant que ça

    • C) Oui, ça me tente

    • D) OMG, j’attendais ça depuis TELLEMENT longtemps 🎉

  2. C’est qui le client ?

    • Quelqu’un qui sort l’argent de sa poche perso ?

    • Une petite entreprise qui a déjà fait affaire avec une graphiste ?

    • Ou une grosse compagnie avec plein d’employés pis du budget ?

  3. Est-ce que le budget était clair avant l’envoi du devis ? Si la réponse est non… ouin ok... tout s’explique 😅. Le savoir d’avance me donne toujours la bonne réflexion, directe en partant.

  4. Quand le projet sera fini, comment je vais me sentir ?

    • A) Jamais je ne mettrai ça dans mon portfolio

    • B) Arfff… pas sure !

    • C) Je me sentirai fière ! Le genre de job que je veux dans mon portfolio.

    • D) OUI ! Ce projet-là peut carrément changer ma vie… !

  5. Est-ce que j’ai VRAIMENT envie d’y mettre mon énergie (avant même mon temps) pour de la pédagogie et de l'éducation client ? L’énergie, je ne la gaspille plus. Elle est vitale. Je refuse de la sacrifier juste pour remplir mon portefeuille… au détriment de ma santé mentale.


Grosso modo, quand je suis gentille avec moi et une fois que j’ai répondu à ces questions là, la décision est claire et ma réponse sera probablement différente puis ressemblera à quekchose comme :

« Bonjour, j'avais oublié de vous demandez quel est le budget que vous aviez prévu pour votre projet ? »

Le mot prévu est bien important. Car un entrepreneur sérieux devrait savoir où et comment investir dans son entreprise. S'il n'en a aucune idée, ca donne une bonne indice de sa sériosité et aussi dans quoi tu t'embarques avec lui. Hm !


On s'entend que je vous résume ça en pas mal moins de mots ! D'autant plus que c'est LA première question à poser avant même de rédiger un devis, et la réponse à ça en dit long ! Puis, en principe, je ne me rend pas loin dans la réflexion dès que j'ai son chiffre. Mais chose certaine, SI je baisse le prix, je m'arrange pour que le client soit au courant de la vrai valeur de ce que je peux apporter dans son entreprise et que ce bonus est exceptionnel.


Cela étant dit, 9 fois sur 10 je ne regrette pas... Le 1% qui reste c'est souvent mon petit Damien et son comité qui m'ont fait skiper mes p'tites question pour me faire des à-croire :

« Essaie, tu n'a rien à craindre... »

Damien

Alors voilà, c’est juste mon thinking ! Ce n’est ni bon ni mauvais, c’est mon expérience et mes réflexes de savantes. Et ce petit questionnaire-là m’a sauvé pas mal d’énergie au fil du temps. Protéger mon énergie… c’est plus important que n’importe quel chèque.


Bye là !

C’est gratuit, pour aujourd’hui 😂


En conclusion

Bref… la prochaine fois que tu reçois un « Ouf. Trop cher. Merci quand même. », fais-toi un sandwich au jambon, roule tes yeux pis sors ces 5 questions — ou invente les tiennes ! Ça sauve une santé mentale… et ça garde ta liberté de licorne en vie 🦄.


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Dernière mise à jour : 27 janv.

Pourquoi, selon toi, ai-je décidé de pondre ces 10 commandements d'un graphiste autonome ?

Est-ce pour te faire sourire ? Oui.

Est-ce pour te faire la morale ? Aussi.


Mais c’est surtout pour te rappeler que nous sommes des créateurs avant tout, pas des exécuteurs. Et surtout, des humains avant d’être des graphistes.

On l'oublie, ça.


C’est hot de pratiquer le métier de graphiste, c’est passionnant en maudit, mais être à son compte, ça vient avec un lot de responsabilités invisibles : trouver et gérer ses clients, organiser son temps, gérer ses priorités, se fixer des prix, rédiger des devis et factures, assumer les frais imprévisibles, prévoir les vacances, les journées maladie, les jours fériés et les fins de semaine, etc. De plus, bien souvent, quand on s’y lance, on n’a pas pleinement conscience de l'impact que cela peut avoir, tant dans notre vie personnelle que professionnelle.


Se lancer à son compte, c’est un défi à relever avec la tête haute. Au-delà du vertige face aux responsabilités, c'est bon de se rappeler pourquoi on prend la décision de se lancer : n'est ce pas pour atteindre un équilibre et une liberté qui respectent nos propres limites ? Ce grand saut, ce n’est pas juste pour devenir plus occupé, plus libre et être mieux payé, mais y trouver notre liberté créative et professionnelle.


C’est le moment ou jamais de découvrir à quel point le passage du chapeau de créatif à celui d’entrepreneur est un ajustement ambitieux, que tu peux gérer avec diligence et respect. En d’autres mots, devenir graphiste à son compte n'est pas juste une question d'agenda : c'est une véritable révolution qui touche à bien plus que ton organisation. Cela peut toucher ta santé mentale et ton bien-être général si tu oublies le fait qu'avant d'être graphiste, t'es un être humain qui a des limites. C’est un défi à prendre au sérieux, crois-moi !


Soyons une équipe prête à fournir l’effort nécessaire, ensemble, pour atteindre la liberté tant recherchée. 🦸‍♀️🌟🦸🏾‍♂️

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AMEN !


Enfin ! Je te présente donc ces principes et règles fondamentales, que j’ai développés après plus de 19 ans dans cette game, pour mener une vie professionnelle juste, éthique et en harmonie avec moi-même, mes clients, et ma précieuse santé mentale (vraiment).


Attention, je ne suis pas parfaite et je n'arrive pas à appliquer ces règles à la perfection ! Du moins, je m’efforce de le faire, et je m'en rend compte assez vite quand je passe à côté de la traque : je me ramène. 😉


Pour tous les graphistes autonomes qui lisent ceci, j’espère de tout cœur que vous partagerez cette vision ou que vous vivrez la même révélation que moi. Je sais bien que cela ne se fait pas du jour au lendemain, mais je vous promets qu’en mettant en pratique ces principes (dans la mesure du possible), vous retrouverez la liberté que vous aviez en tête dès le départ.


Bon. J'ai assez jasé.


Voici les 10 commandements d'un graphiste autonome.


  1. Tu aimeras ton métier par-dessus tout.

  2. Tu suivras tes propres élans créatifs.

  3. Tu sanctifieras chaque projet.

  4. Tu honoreras tes inspirations.

  5. Tu ne céderas pas à la pression.

  6. Tu respecteras ta valeur.

  7. Tu ne voleras pas l’originalité des autres.

  8. Tu ne porteras pas de faux témoignage sur tes compétences.

  9. Tu ne te laisseras pas influencer par le doute.

  10. Tu ne convoiteras pas le succès des autres.


Y en a t'il un qui t'interpelle plus qu'un autre ?

En conclusion

Avant de paniquer à l’idée de devoir trouver des mandats, il est primordial de commencer par se conscientiser et s’éduquer soi-même, bien avant de le faire pour nos clients. Cette étape est essentielle pour mettre fin aux combats interminables où l’on justifie constamment notre valeur et à toutes ces préoccupations qui finissent par nous rendre un peu fou. C’est aussi la base d’une relation saine avec nos clients et, plus important encore, cela permet de maintenir son équilibre tout en restant aligné avec nos objectifs.


Considérer tout cela est le premier pas pour faire l’effort nécessaire, se tenir debout, ensemble, et toucher à la liberté tant recherchée.


Ces lignes ne sont pas des phrases toutes faites juste pour être mignonnes. Elles sont profondes et puissantes, et j’ai hâte de vous dévoiler la profondeur de chacune d’elles sous une formule marathon dans les prochains articles.


Prochain article : 1 ) Tu aimeras ton métier par-dessus tout.

Reviens vite !


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Cri, xx


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Christine St-Onge

Graphiste/Designer

© 2021 par Atelier Cri • Christine St-Onge

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